Aimer, c'est partager
Aimer, ce n'est pas donner, c'est partager.
Le plus grand malheur qui puisse vous arriver, c'est de n'être utile à personne, c'est que votre vie ne serve à rien.
Car tout travail est noblesse lorsqu'on l'accroche à une étoile. Car tout amour semé, tôt ou tard, fleurira.
Donnez-moi un point d'appui, disait Archimède, et je soulèverai le monde; votre point d'appui, c'est l'amour. Non point un amour bêlant qui se suffit à pleurer sur le malheur des autres mais un amour combat, un amour révolte contre l'injustice sociale et l'asservissement des pauvres. Que chacun devienne ainsi un maillon vivant et rayonnant d'une immense chaîne d'amour qui se nouera autour du monde.
Il n'y a pas de bonheur plus pur que de tendre la main, non pour demander, mais pour donner.
La seule vérité, c'est de s'aimer.
Raoul Follereau
Page de garde...
... pour la farde de chorale de ma fifille... avec une photo de la chorale prise lors de la commémoration de la guerre 14-18 en août dernier devant 70 grands de ce monde dont les présidents allemands et français, nos souverains, le nouveau roi Felipe d'Espagne, le prince héritier du Luxembourg, Kate & William et tant d'autres... Oui, je me la pète mais je suis fière de ma fifille, là!
Et voici donc la page de garde:
A bientôt pour d'autres créations!
Joyeux anniversaire... la suite!
Souvenir d'un anniversaire
Un vieux cadre rafraîchi au gesso, un p'tit bidouillage avec des images prises sur le net, une inspiration prise directement sur le sketche de l'invitation et une toile que j'ai glissé dans mon imprimante... le tout cloué sur le cadre, les clous cachés par les donuts... Oui, je sais, ce mot-là vous donne tout de suite une idée du thème de ce cadre... alors je vous le montre:
A bientôt pour d'autres créations!
Je suis une fille brillante
Manquer d'amour
Toutes les souffrances aiguës ou sourdes, toutes les amertumes, les humiliations, tous les chagrins, les haines, les désespoirs de ce monde, sont une faim inapaisée. Faim de pain, faim de secours, faim d'amour.
Depuis le petit garçon qui pleure à gros sanglots parce que sa mère énervée l'a frappé sans raison jusqu'au trop vieux grand-père que ses petit-fils oublient maintenant d'embrasser;
Depuis la jeune fille laide qui reste seule dans son coin, jusqu'à l'épouse que son mari ne regarde jamais plus, jusqu'à la femme abandonnée qui se jette dans la Seine;
Depuis l'ami dont l'ami a manqué exprès le rendez-vous, jusqu'au garçon de vingt ans qui meurt seul la nuit dans son lit d'hôpital pendant que l'infirmière boit du café à la cuisine;
Depuis le petit de l'assistance publique, jusqu'à l'homme qu'on va guillotiner,
Tous ont souffert d'un manque, d'une lésinerie d'amour.
Chacun doit avoir droit à un morceau de la vie et du coeur d'un autre, que cet autre lui a refusé.
Chacun avait besoin pour vivre de ce qu'un autre a réservé pour soi, qui lui était inutile et qui s'est gâté faute d'emploi.
Isabelle Rivière